fa
ré7
1.J'ai plaqué mon chêne
sol7
do7
Comme un saligaud
fa
ré7
Mon copain le chêne
sol7
do7
Mon alter ego
ré7
solm
On était du même bois
rém
la7
Un peu rustique un peu brute
rém
la7
Dont on fait n'importe quoi
rém
do7
Sauf naturell'ment les flûtes
fa
ré7
J'ai maint'nant des frênes
sol7
do7
Des arbres de judée
fa
ré7
Tous de bonne graine
sol7
do7
De haute futaie
ré7
solm
Mais toi, tu manque à l'appel
rém
la7
Ma vieille branche de campagne
rém
la7
Mon seul arbre de Noël
do7
fa do7
Mon mât de cocagne
do
Auprès de mon arbre
Je vivais heureux
fa
do
J'aurais jamais dû
la7 rém
sol7
M'éloigner d' mon arbre
do
Auprès de mon arbre
Je vivais heureux
fa
do
J'aurais jamais dû
la7 rém sol7
do
Le quitter des yeux
2.Je suis un pauvr' type
J'aurais plus de joie
J'ai jeté ma pipe
Ma vieill' pipe en bois
Qu'avait fumé sans s' fâcher
Sans jamais m'brûlé la lippe
L'tabac d'la vache enragée
Dans sa bonn' vieill' têt' de pipe
J'ai des pip's d'écume
Ornées de fleurons
De ces pip's qu'on fume
En levant le front
Mais j'retrouv'rai plus ma foi
Dans mon coeur ni sur ma lippe
Le goût d'ma vieill' pipe en bois
Sacré nom d'un' pipe
Auprès de mon arbre
Je vivais heureux
J'aurais jamais dû
M'éloigner d' mon arbre
Auprès de mon arbre
Je vivais heureux
J'aurais jamais dû
Le quitter des yeux
3.Le surnom d'infâme
Me va comme un gant
D'avecques ma femme
J'ai foutu le camp
Parc' que depuis tant d'années
C'était pas un' sinécure
De lui voir tout l'temps le nez
Au milieu de la figure
Je bas la campagne
Pour dénicher la
Nouvelle compagne
Valant celles-là
Qui, bien sûr, laissait beaucoup
Trop de pierr's dans les lentilles
Mais se pendait à mon cou
Quand j'perdais mes billes
Auprès de mon arbre
Je vivais heureux
J'aurais jamais dû
M'éloigner d' mon arbre
Auprès de mon arbre
Je vivais heureux
J'aurais jamais dû
Le quitter des yeux
4.J'avais un' mansarde
Pour tout logement
Avec des lézardes
Sur le firmament
Je l'savais par coeur depuis
Et pour un baiser la course
J'emmenais mes bell's de nuits
Faire un tour sur la grande ourse
J'habit' plus d' mansarde
Il peut désormais
Tomber des hall'bardes
Je m'en bats l'oeil mais
Mais si quelqu'un monte aux cieux
Moins que moi j'y paie des prunes
Y a cent sept ans qui dit mieux,
Qu' j'ai pas vu la lune
Auprès de mon arbre
Je vivais heureux
J'aurais jamais dû
M'éloigner d' mon arbre
Auprès de mon arbre
Je vivais heureux
J'aurais jamais dû
Le quitter des yeux